Expérience de Jeanne:

29/12/2022

Bianca, une élève du Fresnoy et moi avons imaginé un court métrage de trois minutes sur l'autodestruction d'une œuvre par son réalisateur. Nous voulions rendre compte de la complexité qu'est pour un artiste d'achever un de ses travaux mais plus particulièrement d'en être fier et convaincu.


Nous avons commencé par imaginer bien des scénarios en allant de l'écrivain qui déchire ses écrits au peintre qui recouvre sa toile mais finalement en prenant en compte le cadre où nous nous trouvions, le Fresnoy, nous avons décidé de parler d'un auteur-réalisateur qui rencontrerait des difficultés à monter son film.


Nous nous sommes concertées bien des fois mais nous avions du mal à visualiser précisément l'ensemble des scènes jusqu'au jour de tournage.


Finalement le Fresnoy nous a prêté une salle avec une grande table de montage spécialisée pour l'argentique. À l'aide de vieilles chutes de film, d'extraits et d'un peu de matériel nous nous sommes lancées.


Ludivine, une des membres du Fresnoy nous a grandement aidé dans ce projet et m'a enseigné bien des choses sur le travail qui s'effectue derrière la caméra ! Bianca, ma coéquipière jouait l'unique et principal rôle du film, à savoir la réalisatrice.

Le tournage a au total duré 6 heures avec :

- 1h30 d'installation et de mise en scène

- 4h de tournage

- 30 mins de rangement


Nous avons bâti notre feuille de route au cours du tournage et avons au total réalisé 8 scènes différentes allant de 20 à 2 secondes en fonction de leur importance.

Pour avoir plusieurs points de vue, la caméra fut placée d'après plusieurs angles et même au dessus de Bianca.

Notre histoire débute avec l'entrée de Bianca, la réalisatrice qui prend place sur son siège, lance la table de montage et commence à visionner son film. Très tôt, elle se rend compte que ce qu'elle voit ne lui plaît pas et commence à revenir en arrière, couper et questionner son film.

Lors de quelques plans on peut observer de gros plans sur ses mains qui manient la table de montagne, les chutes de pellicules et les différents instruments utilisés dans ce cadre.

Petit à petit, l'énervement et la frustration la prenne et lors du dernier plan on la voit déchirer et découper la pellicule avant de tout laisser tomber...

J'ai aimé cette expérience car elle m'a permis de réaliser un film, une envie que j'avais depuis longtemps et de comprendre un peu mieux tout le déroulement de celui-ci !


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