Expérience de Marie:

29/12/2022

Pour mon film, j'étais en binôme avec Ferdinand. Nous voulions créer un film absurde mais dans le monde réel. Au fil de nos discussions, nous en sommes venus à choisir d'animer un tabouret. Nous avons fait du repérage les séances précédentes avec des photos de nos plans afin d'être le plus précis et efficace le jour du tournage. Nous avons élaboré un story board, c'est un document avec un montage de dessin réalisé avant le tournage pour visualiser les plans d'une séquence. Cela nous a permis de noter tous les déplacements et les accessoires nécessaires. Cela a beaucoup aidé Ludivine qui nous a accompagnées et guidées pendant notre tournage.

Nous avons emprunté un tabouret au restaurant du Fresnoy et nous avions imprimé des pancartes à l'avance. En effet, nous avons inséré des dialogues comme dans un film muet. Nous avons préparé des feuilles A4 collées sur du carton. Ces plans étaient assez difficiles à tourner. Il y avait du vent et les feuilles bougeaient beaucoup. Nous devions bien tenir les feuilles et rester dans le cadre de la caméra. Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo, en effet nous avons tourné tous nos plans dehors. Si jamais nous avions dû tourner sous la pluie, il existe des housses de protection imperméables et nous avions des instruments pour capter le plus de lumière possible.


En ce qui concerne les problèmes techniques, nous n'en avons eu aucun. Le magasin avait été chargé avant par Ludivine afin d'éviter de voiler la pellicule. Nous avions beaucoup de plans différents avec des stop-motion. Le stop-motion est une technique utilisée dans le cinéma d'animation. Cela consiste à mettre en mouvement des images fixes, le déplacement est visible lorsque l'on regarde les images successivement. Nous avons dû prendre plusieurs prises de vues, la seule difficulté a été de déplacer tout le matériel plusieurs fois.

Nous avions besoin de plan zoomer et nous avons donc utilisé deux types d'objectifs. Cela nous a permis de pouvoir changer le zoom afin d'en avoir un plus puissant et d'avoir différents champs de vision. De plus, nous avions installé un cadre en plus que l'on appelle une "matte box" afin de protéger l'objectif d'une lumière trop forte ou d'un contre-jour. On utilise souvent une matte box en cas de tournage extérieur pour lutter contre les changements de lumières et on l'utilise en studio pour protéger l'objectif des parasites créés par les projecteurs.

Photo d'une matte box visée directement sur l'objectif


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